Page:Marx - Contribution à la critique de l’économie politique.djvu/154

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pendant des périodes de temps assez longues, et que les écarts du niveau moyen n’aboutissent qu’à de faibles oscillations, ce phénomène s’explique simplement par la nature antagonique des conditions qui déterminent la masse d’argent qui circule. Leur modification simultanée paralyse leur effet et laisse les choses en l’état.

La loi qui établit que, étant donnée la vitesse du cours de la monnaie, ainsi que la somme des prix des marchandises, la quantité des moyens de circulation est déterminée, cette loi se peut exprimer aussi de la manière que voici : si les valeurs d’échange des marchandises et la vitesse moyenne de leurs métamorphoses sont données, la quantité d’or qui circule dépend de sa propre valeur, Conséquemment, si la valeur de l’or, c’est-à-dire le temps de travail exigé pour sa production, augmentait ou diminuait, les prix des marchandises augmenteraient ou diminueraient en rapport inverse, et à cette hausse ou baisse générale des prix, la vitesse du cours restant constante, corres-

    mains des classes qui ne déposent pas à la banque. Mais peut-être que l’activité ou l’inactivité des Monnaies des grandes nations commerciales pourrait fournir des indications utiles sur les variations de cette quantité. On monnayera beaucoup quand on aura besoin de beaucoup, peu quand on aura besoin de peu… La frappe à la Monnaie anglaise était en 1855 : 9.245.000 £, 1856 : 6.476.000 £, 1857 : 3.293.855 £. Dans l’année 1858 la Monnaie n’a eu presque rien à faire. ») Economist, July 10, 1858. Mais à la même époque il y avait à peu près 18 millions de livres sterling en or dans les caveaux de la Banque.