Page:Marx - Révolution et contre-révolution en Allemagne.djvu/184

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paraient au milieu de la plus grande agitation, tandis que sur la frontière est de l’Allemagne, les Hongrois, en moins d’un mois, par une série de brillantes victoires, avaient refoulé le torrent de l’invasion autrichienne du Theiss jusqu’à la Leitha et que l’on s’attendait de jour en jour à les voir prendre Vienne d’assaut. Partout l’imagination populaire étant ainsi montée au plus haut degré et la politique agressive des gouvernements se dessinant tous les jours plus nettement, une collision violente devenait inévitable, et seule l’imbécillité couarde pouvait se persuader que la lutte aurait un dénouement pacifique. Or cette couarde imbécillité était largement représentée dans l’Assemblée de Francfort.