Page:Marx - Révolution et contre-révolution en Allemagne.djvu/236

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même de tous les ministres ! (Bruit). Oh, je ne me laisserai pas troubler. Il est le premier traitre du peuple.

Le Président Reh : M Wolff a, je le crois, blessé toutes les convenances. Il ne peut, dans cette Chambre, appeler l’archiduc, le vicaire de l’empire, traître au peuple et je dois le rappeler à l’ordre.

Wolff : Pour moi, j’accepte ce rappel à l’ordre et je déclare que j’ai voulu enfreindre l’ordre et que lui et ses ministres sont des traîtres (À l’ordre ! c’est de la grossièreté).

Président : Je vous retire la parole.

Wolff : C’est bien, mais je proteste. J’ai voulu parler ici au nom du peuple et vous dire comment on pense dans le peuple. Je proteste contre toute Proclamation rédigée dans le sens de celle de la majorité.



Dans les Révélations sur le Procès communiste de Cologne dont la publication suivit de près le procès, Marx clouait au pilori le gouvernement prussien : « Dans la personne,