Page:Marx - Révolution et contre-révolution en Allemagne.djvu/240

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grandeur de Stieber le prolétariat peut mesurer le progrès qu’il a lui-même accompli depuis le procès de Cologne.

« Le procès de Cologne stigmatise l’impuissance de l’État dans sa lutte contre le développement social. Le procureur général du royaume de la Prusse fondait, en dernier ressort, la culpabilité des accusés sur la propagation secrète des principes du Manifeste communiste, qui constituaient un danger pour l’État.

« Et, malgré cela, ces principes, vingt ans après, ne sont-ils pas proclamés sur les places publiques en Allemagne ? Ne résonnent-ils pas du haut de la tribune même du Reichstag ? N’ont-ils pas, sous la forme du Programme de l’Association Internationale des Travailleurs, fait leur tour du monde, au mépris de tous les mandats d’arrêt gouvernementaux ?

« C’est, aussi bien, que la société ne trouve pas son équilibre jusqu’à ce qu’elle tourne autour du soleil, le travail. »