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seau il n’aurait vécu que quelques mois. Ce serait sir George-Étienne Cartier qui en décida la suppression, car il en avait subi les assauts.

Le juge Coursol et le greffier de la paix, M. Schiller, se procurèrent une liste des membres de cette société, ordonnèrent la dissolution et réussirent sans grande difficulté.

Pour terminer, détachons de la sympathique étude biographique que l’hon. L.-O. David dans Mes contemporains, (p. 171, etc.) a consacrée à Ludger Labelle, les notes suivantes, relatives au club Saint-Jean-Baptiste :

« Ludger Labelle fut le principal fondateur du club… qui fit beaucoup de bruit avec peu de chose et finit par être considéré comme une société secrète.

« Les membres s’engageaient, sur l’honneur, à ne pas dévoiler les secrets des délibérations…

« Le secret était facile à garder, car les membres du club passaient leur temps à jouer au billard, aux dominos et un peu aux cartes ; ajoutons que s’ils n’avaient pas de mauvaise intention, ils ne faisaient rien de bon…