Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/112

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— « Quel est ce secret ? »

Point de réponse.

— « Le possédez-vous, ce secret ? »

Le prisonnier, après avoir montré beaucoup d’agitation, répond distinctement, mais d’une voix affaiblie : « Mon maître me défend de le dévoiler. »

— « Si votre maître était Jésus-Christ, croyez-vous qu’il vous défendît d’obéir aux commandemens ou de répondre aux questions de l’Inquisition ? »

— « Je n’en sais rien. »

Cette réponse occasiona un cri général d’horreur. L’interrogatoire continue.

« Si vous croyiez Olavida coupable de recherches ou d’études condamnées