Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/145

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liers, mais qui n’avait pas pour cela changé de sentimens politiques. Une dispute s’éleva entre les deux fous, dont nous épargnons les détails à nos lecteurs, et qui, au milieu de sa tristesse, fit de temps en temps sourire Stanton. En attendant, la voix du prédicateur ne tarda pas, comme de raison, à noyer celle de son antagoniste. Dans son délire il répétait les phrases les plus incohérentes : celle qui suit revenait le plus souvent : « Londres brûle, » s’écriait-il de toute la force de ses poumons ; « elle brûle, et les flammes ont été attirées par ses habitans ; ils sont presque papistes ; ils sont sectaires d’Arminius, ils seront tous damnés : Londres brûle, au feu ! au feu ! »