Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/180

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dans la cheminée comme si elle avait voulu adresser la parole à cette âme inquiète. « Dites-nous ce que vous désirez et faites cesser la tempête. Y consentez-vous ? »

Le vent lui répondit avec d’affreux hurlemens : la vieille se retira en frissonnant.

« Si c’est là ce que vous voulez, prenez-les tous, » dit une jeune femme que Melmoth n’avait pas encore remarquée, et en disant ces mots elle arracha avec vivacité ses papillottes et les jeta au feu.

Son action fit souvenir Melmoth d’une histoire ridicule qu’on lui avait racontée la veille. Il paraît que cette jeune fille s’était servie pour ses cheveux