Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/8

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perruques, de pipes à fumer, de bouteilles à tabac, sans compter les souricières et les vieux livres moisis qui occupaient le dessous des chaises. Après avoir évité tous ces écueils, il lui restait à faire un salut respectueux, à fermer la porte bien doucement, et à descendre l’escalier comme s’il avait eu des souliers de feutre.

Aux fêtes de Noël et de Pâques, le maigre bidet de son oncle paraissait devant la porte de la pension et devenait l’objet des sarcasmes de tous les écoliers. John le montait à regret pour se rendre à la Loge, où il n’avait d’autres passe-temps que de rester assis en face de son oncle, sans parler ou sans faire un mouvement, jusqu’à ce que le