Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/80

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dans aucune autre habitation que dans celle de sa famille. Enfin, elle était convaincue que sa dernière apparition ne présageait rien de bon, ni aux vivans ni aux morts.

John réfléchissait encore à ses discours quand on lui apporta des chandelles ; et sans égard aux figures pâles et aux chuchotemens prudens de ses domestiques, il se risqua témérairement dans le cabinet dont il ferma la porte après lui, et se mit à la recherche du manuscrit. Son oncle l’avait si bien désigné, que le jeune homme n’eut pas de peine à le trouver. Ce manuscrit vieux, décousu et décoloré, fut tiré du lieu même où le testament disait qu’on le trouverait. Les mains de Melmoth étaient