Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/98

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dérable à la vérité, se trouvait encore ici dans le manuscrit).
 

« Les convives se promenaient dispersés dans les diverses allées du jardin. Les mariés en parcouraient une où se mêlaient les délicieux parfums des myrtes et des orangers. En rentrant au salon, ils demandèrent tous deux si personne n’avait entendu les sons presque divins qui avaient retenti dans les bosquets. Aucune oreille n’en avait été frappée. Ils exprimèrent leur surprise. L’Anglais seul qui n’avait pas quitté la salle du banquet, sourit, à ce que l’on assure, d’une manière tout-à-fait étrange. On avait déjà remarqué son silence, mais on l’avait attribué à son