Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/179

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nous soyons forcés d’obéir aux formes des tribunaux humains, par la nécessité qui nous rend dépendans des institutions des hommes, dans tous nos rapports avec eux, ces formes ne peuvent nous lier dans nos rapports avec la divinité. Soyez assuré, mon enfant égaré, que si tous les tribunaux de la terre vous déliaient aujourd’hui même de vos vœux, votre propre conscience ne les annulerait jamais. Pendant tout le reste de votre ignominieuse vie, elle continuerait à vous reprocher la violation d’un vœu, violation approuvée par les hommes, mais que Dieu ne sanctionnerait jamais. Jugez combien, à votre dernière heure, ces reproches seraient terribles. »