Page:Maupassant – Chronique, paru dans Le Gaulois, 14 avril 1884.djvu/12

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Enfin, elle alla trouver une sorte de sorcier, un vieil homme redouté qui jetait des sorts, pratiquait la magie et la médecine, rendait aux gens tous les services cachés que poursuit la loi, et qui possédait, dit-on, des secrets merveilleux.

Elle le supplia de venir, lui promettant s’il guérissait son pauvre enfant, de lui donner tout ce qu’il exigerait d’elle, tout, même sa vie, prodiguant les protestations exaltées, si faciles aux heures d’affolement, et naturelles d’ailleurs à l’aimable peuple italien, qui use en toute occasion des adjectifs qualificatifs les plus expressifs.