Et pour changer, on a crié : « Vive Napoléon ! »
Et, vous rappelez-vous la guerre, la triste guerre de 1870 ?
Était-ce assez la faute aux généraux ? Et la faute aux espions ? En a-t-on assez fusillé, de ces espions sans le savoir. Tant pis pour eux, c’était leur faute !
Attendez un peu. Vous allez voir maintenant comme ça va être la faute à M. Gambetta ! Tout, vous dis-je, tout sera de sa faute. Les députés veulent une chose aujourd’hui, une autre demain. C’est la faute à Gambetta. Ils ne sont d’accord sur rien. C’est la faute à Gambetta ; jamais la faute aux députés, car : « vous savez être du mouton le naturel, toujours suivre le premier, quelque part qu’il aille. »
Et dire qu’à chaque bêtise nouvelle nous continuerons à trouver le coupable, sans jamais convenir simplement que c’est la faute à tout le monde.