Page:Maupassant - Autour d’un livre, paru dans Le Gaulois, 4 octobre 1881.djvu/14

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mondain, c’est quand il touche au vice. Oh ! le vice, aimable, ganté, parfumé comme il faut ! Comme les femmes l’aiment, ce grand seigneur criminel, blasé, sceptique et charmant ! Et comme le milieu où se déroule l’action est choisi avec goût ! Quel monde d’élite, dont toutes les pensées semblent des poésies et toutes les attitudes des poses de gravures de mode ! Tarte à la crème !

De cette littérature « sirop » à l’usage des dames, on tombe bien vite dans la littérature mélasse à l’usage des petites bourgeoises, et de la littérature mélasse on dégringole dans la littérature tord-boyaux (pardon !) à l’usage des portières. Lisez plutôt les romans des petits journaux.