Page:Maupassant - Contes de la bécasse, 1894.djvu/234

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

se trouvant en un lit qu’il ne reconnaissait pas, surpris et ne se souvenant plus de rien, il balbutia, dans l’effarement du réveil :

« — Quoi ? Où suis-je ? Qu’y a-t-il ? »

Alors elle, qui n’avait point dormi, regardant cet homme dépeigné, aux yeux rouges, à la lèvre épaisse, répondit, du ton hautain dont elle parlait à son mari :

« — Ce n’est rien. C’est un coq qui chante. Rendormez-vous, monsieur, cela ne vous regarde pas. »