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qui m’a suivi sans que je l’aie appelée. Cette chienne l’avait pris en affection et l’accompagnait toujours quand il sortait seul ; la nuit qui a précédé sa mort, elle a hurlé horriblement sans qu’on ait pu la faire taire.
De temps à autre, j’allais lever le voile qu’on lui avait mis sur le visage pour le regarder… Quand le jour a paru, vers quatre heures, moi et la garde nous nous sommes mis à la besogne. Je l’ai soulevé, retourné et enveloppé. L’impression de ses membres froids et roidis m’est restée toute la journée au bout des doigts. Il était affreusement décomposé. Nous lui avons mis deux linceuls.