Page:Maupassant - Le Horla, Ollendorff, 1905.djvu/275

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
269
LE VAGABOND


je respire, puisque l’air est à tout le monde. Alors, donc, on n’a pas le droit de me laisser sans pain ! »

La pluie tombait, fine, serrée, glacée. Il s’arrêta et murmura : « Misère… encore un mois de route avant de rentrer à la maison. » Il revenait en effet chez lui maintenant, comprenant qu’il trouverait plutôt à s’occuper dans sa ville natale, où il était connu, en faisant n’importe quoi, que sur les grands chemins où tout le monde le suspectait.

Puisque la charpente n’allait pas, il deviendrait manœuvre, gâcheur de plâtre, terrassier, casseur