porte, il flaira dessous, soufflant et reniflant avec force, le poil hérissé, la queue droite et grognant.
Kunsi, éperdu, s’était levé et, tenant par un pied sa chaise, il cria : « N’entre pas, n’entre pas, n’entre pas ou je te tue. » Et le chien, excité par cette menace, aboyait avec fureur contre l’invisible ennemi que défiait la voix de son maître.
Sam, peu à peu, se calma et revint s’étendre auprès du foyer, mais il demeura inquiet, la tête levée, les yeux brillants et grondant entre ses crocs.
Ulrich, à son tour, reprit ses sens, mais comme il se sentait défaillir de terreur, il alla chercher une bouteille d’eau-de-vie dans le buffet, et il en but, coup sur coup, plusieurs verres. Ses idées devenaient vagues ; son courage s’affermissait ; une fièvre de feu glissait dans ses veines.
Il ne mangea guère le lendemain, se