les tours de faveur donnés à
des inconnus, étrangers à la
bureaucratie. Mais sa voix indignée
ne passait jamais la porte de la case où
il besognait, selon son mot : « Je besogne…
dans les deux sens, monsieur. »
Comme employé d’abord, comme Français ensuite, comme homme d’ordre enfin, il se ralliait, par principe, à tout gouvernement établi, étant fanatique du pouvoir… autre que celui des chefs.
Chaque fois qu’il en trouvait l’occasion, il se postait sur le passage de l’Empereur afin d’avoir l’honneur de se découvrir : et il s’en allait tout orgueilleux d’avoir salué le chef de l’État.
À force de contempler le souverain, il fit comme beaucoup : il l’imita dans la coupe de sa barbe, l’arrangement de ses cheveux, la forme de sa redingote, sa démarche, son geste