Page:Maupassant - Les dimanches d'un bourgeois de Paris - Ollendorff, 1906.djvu/132

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
124
les dimanches d’un bourgeois de paris

Son voisin se tourna vers lui avec un air désespéré :

— Si j’étais amoureux, monsieur, je me jetterais dans la rivière.

Patissot, ne partageant point cet avis, protesta :

— Hé hé ! vous en parlez à votre aise ; et pourquoi ça ?

— Parce que cela m’a déjà coûté trop cher pour recommencer.

L’employé fit une grimace de joie en répondant.

— Tiens ! si vous avez fait des folies, ça coûte toujours cher.

Mais l’autre soupira avec mélancolie :

— Non, monsieur, je n’en ai pas fait ; j’ai été desservi par les événements, voilà tout.