Page:Maupassant - Les dimanches d'un bourgeois de Paris - Ollendorff, 1906.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
30
les dimanches d’un bourgeois de paris

qu’il inclinait, et repartait presque aussitôt pour se reposer encore un peu plus loin. Son corps énorme semblait en velours brun rayé de jaune, porté par des ailes transparentes, et démesurément petites. Patissot l’observait avec un profond intérêt, quand quelque chose remua sous ses pieds. Il eut peur d’abord, et sauta de côté ; puis, se penchant avec précaution, il aperçut une grenouille, grosse comme une noisette, qui faisait des bonds énormes.

Il se baissa pour la prendre, mais elle lui glissa dans les mains. Alors, avec des précau-