Page:Maupassant - Les dimanches d'un bourgeois de Paris - Ollendorff, 1906.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
55
chez un ami

ton qui lui déchira la figure et, sans s’émouvoir autrement, il demeura assis par terre, poussant de tout son gosier, avec une obstination d’ivrogne, les « la-i-tou » prolongés et retentissants, pendant que Patissot, éperdu, criait aux quatre points cardinaux :

— Holà, quelqu’un ! Holà, quelqu’un !

Un paysan attardé les secourut et les remit dans leur chemin.

Mais l’approche de la maison Boivin épouvantait Patissot. Enfin, on parvint à la porte, qui s’ouvrit brusquement devant eux, et, pareille aux antiques furies, Mme Boivin parut, une