Page:Maupassant - M Victor Cherbuliez, paru dans Gil Blas, 1er mai 1883.djvu/5

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Est-il nécessaire encore de raconter qu’elle entreprend, grâce à des malices de pensionnaire, la conquête du beau fermier du Choquard, et qu’elle l’accomplit à son gré.

On devine les scènes entre la mère et le fils, le désespoir de l’orpheline adoptée, l’émoi dans le pays. Le mariage a lieu.

Le roman ne serait pas complet sans un jeune marquis blasé, fatigué par la vie orageuse. Il est justement l’ami du fermier. Il sera le traître nécessaire, l’amant de la fermière.

Pour se faire libre elle tente d’empoisonner son mari que sauve l’orpheline dévouée. Et la belle fermière se noie, sans savoir même son crime découvert. Elle se noie on ne sait comment, poursuivie par un chien qui lui fait peur. Cette mort est la seule chose du roman qu’on ne puisse prévoir d’avance, la seule aussi qu’on ne puisse expliquer ensuite.

Le fermier épouse l’orpheline.

Résumée en quelques lignes, l’action