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fou
C’était tout cela qui la faisait heureuse, qui l’exaltait, l’assouvissait, l’épuisait et me la rendait ensuite insensible et presque pâmée.
Je résolus de me venger. Je fus doux et plein
d’attentions pour
elle. Je lui tendais
la main quand elle
allait sauter à terre
après ses courses effrénées.
L’animal furieux
ruait vers moi ;
elle le flattait sur
son cou recourbé,
l’embrassait sur
ses naseaux frémissants sans
essuyer ensuite
ses lèvres ; et le
parfum de son
corps, en sueur
comme après la tiédeur du lit, se mêlait sous ma
narine à l’odeur âcre et fauve de la bête.
J’attendis mon jour et mon heure. Elle passait