Cette page a été validée par deux contributeurs.
Je lui répondis sincèrement : « À vot’service, madame. »
Alors ell’me dit : « Venez me trouver demain, à midi. Je suis Mme Bonderoi, 6, rue de la Tranchée.
— J’n’y manquerai pas, madame, soyez tranquille. »
Puis, ell’me quitta d’un air content en ajoutant : « Je vous remercie bien, militaire.
— C’est moi qui vous remercie, madame. »
Ça ne laissa pas que d’me taquiner jusqu’au lendemain.
À midi, je sonnais chez elle.
Ell’ vint m’ouvrir elle-même. Elle avait un tas de petits rubans sur la tête.
« Dépêchons-nous, dit-elle, parce que ma bonne pourrait rentrer. »
Je répondis : « Je veux bien me dépêcher. Qu’est-ce qu’il faut faire ? »
Alors, elle se mit à rire et riposta :