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garçon, un bock !…

après quelques années. Mon père vit encore. Je ne l’ai pas revu. — Garçon, un bock !…

On lui apporta un bock qu’il engloutit d’une gorgée. Mais, en reprenant sa pipe, comme il tremblait, il la cassa. Alors il eut un geste désespéré, et il dit : « Tiens ! C’est un vrai chagrin, ça, par exemple. J’en ai pour un mois à en culotter une nouvelle. »

Et il lança à travers la vaste salle, pleine maintenant de fumée et de buveurs, son éternel cri : « Garçon, un bock — et une pipe neuve ! »