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miss harriet

Je m’assis à table à côté d’elle, comme toujours.


Pour la première fois elle parla, continuant à haute voix sa pensée : « Oh ! j’aimé tant le nature ! »

Je lui offris du pain, de l’eau, du vin. Elle acceptait maintenant avec un petit sourire de momie. Et je commençai à causer paysage.

Après le repas, nous étant levés ensemble, nous nous mîmes à marcher à travers la cour ; puis, attiré sans doute par l’incendie formidable que le soleil couchant allumait sur la mer, j’ouvris la barrière qui donnait vers la falaise, et nous voilà partis, côte à côte, contents comme