gion exciter les frères à s’entre-tuer.
On voit des hommes assez méchants encore pour prêcher la haine et la discorde. »
Or, en cette bonne année 1881-1882, nous avons assisté à près de deux cents duels, provoqués la plupart du temps, non par des brutalités, des voies de fait, d’anciennes et invincibles rivalités, mais par de simples polémiques, c’est-à-dire par des divergences d’opinion.
Nous avons assisté à des massacres religieux aussi terribles que la Saint-Barthélemy.
Et, en pleine chaire de Notre-Dame, on a osé, sans que l’assistance tout entière se levât pour protester, faire l’apologie de l’Inquisition !
Ça va, le progrès, ça va !
Je me permets enfin de signaler aux dignes législateurs qui s’occupent en ce moment de sauver la morale et de préparer la loi vengeresse des mœurs, destinée à anéantir les impudiques écrivains, le savant ouvrage de Molmenti, sur la vie