Page:Maupassant - Notes d'un démolisseur, paru dans Gil Blas, 17 mai 1882.djvu/7

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

les arts, ces chefs de bureau des beaux-arts ?

Leur avancement les inquiète d’une bien autre façon. Ils désignent M. Manuel comme poète, et M. Cherbuliez comme romancier.

Et ils ne s’en portent pas mieux, les arts, ni plus mal non plus d’ailleurs.

Car nous savons, nous (si nos ministres l’ignorent), quel maître poète est Théodore de Banville, quel puissant créateur est Zola, quel artiste est Barbey d’Aurevilly, le plus méconnu des écrivains.

Nous savons (ce dont ils ne se doutent point, ces hommes), quelles merveilles enferment Le Chevalier Des Touches, Une Vieille Maîtresse, L’Ensorcelée, et ce que vaut ce livre étrange, superbe et poursuivi : Les Diaboliques, où l’on trouve ce chef-d’œuvre, Le Rideau cramoisi.

Et cela vaut mieux ainsi, confrère. Nous avons le droit de rire en voyant passer ces ministres !



M. Wolff disait dernièrement, à propos