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Page:Maurault - Histoire des Abénakis depuis 1605 jusqu'à nos jours, 1866.djvu/644

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histoire

humé, le 9 Juin 1819, dans l’église de cette paroisse.

Au mois d’Août, 1819, M. François Lejamtel fut nommé missionnaire à Bécancourt, et y demeura 15 ans et 9 mois. Son grand âge le força d’abandonner l’exercice du Saint-Ministère, en 1833. Il mourut à Bécancourt, en 1835, âgé de 77 ans et 6 mois. Il fut inhumé, le 24 Juin, dans l’église de cette paroisse.

M. Charles Dion, alors vicaire en cette paroisse depuis trois ans, fut nommé missionnaire, en Septembre, 1833. Il remplit les fonctions de cette charge jusqu’à l’automne, 1848, où il fut remplacé par M. F. G. Rivard (Lorenger), qui demeura à Bécancourt jusqu’au printemps, 1850. M. Rivard, ayant été alors nommé Chaplain des Dames Ursulines des Trois-Rivières, les sauvages furent desservis par un vicaire jusqu’à l’automne suivant.

En Septembre, 1850, M. Louis-Stanislas Mâlo fut nommé missionnaire. Il est encore à Bécancourt. L’arrivée de cet homme distingué[1] en cette mission fut une bonne fortune pour les sauvages. Le nouveau missionnaire connut bien vite leur infortune et se mit courageusement à l’œuvre pour tâcher d’améliorer leur sort. Ses efforts ont eu le bon résultat d’attirer l’attention du Gouvernement sur le sort de ces sauvages, et une allocation annuelle d’environ $200 leur a été accordée.

Voici quels furent les missionnaires à Saint-François, depuis 1760.

  1. M. l’abbé L. S. Mâlo fut admis, vers 1832, au nombre des membres de la société littéraire et historique de Québec, à cause de ses profondes connaissances sur l’histoire.