sur la rivière Connecticut, un autre parti de sauvages, qui fut aussi détruit[1].
Dans le même temps, les habitants de New-London, Norwick et Stonington, ayant pris les armes, détruisirent, dans trois expéditions, près de 1,000 sauvages[2].
Le gouverneur de Boston, étant informé qu’un parti de 500 à 600 sauvages était caché près de Lancaster pour attaquer ce village, envoya, dans le mois de Juillet, trois compagnies de cavalerie, pour défendre cette place. Les troupes y furent battues ; mais près de 150 sauvages furent tués ou blessés[3].
Le 15 du même mois, un engagement eut lieu près de Groton entre une compagnie de cavalerie et 300 sauvages. Cette compagnie fut complètement détruite, et plus de 100 sauvages furent tués[4].
Le 12 Août, un parti de sauvages attaqua Westfield et massacra beaucoup d’habitants. Le 17, un autre parti attaqua Northampton ; mais il fut repoussé avec une grande perte par les troupes qui y stationnaient.
Une compagnie fut envoyée, le 9 Septembre, pour repousser 200 sauvages, qui étaient près de Sudbury. Les troupes arrivèrent pendant la nuit au campement des sauvages. Ceux-ci dansaient autour d’un grand feu ; se croyant alors cernés par un grand nombre d’Anglais et se pensant perdus, ils se précipitèrent dans les flammes et y périrent tous[5].