Page:Maurois - Les Silences du colonel Bramble (Grasset 1918).djvu/156

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XV


On préparait une grande attaque : c’était un terrible secret que les états-majors gardaient jalousement. Mais Aurelle en fut informé quelques jours à l’avance par le communiqué allemand que publiait le Times et par le petit garçon de Mme  Lemaire qui lui recommanda de ne pas le répéter.

Bientôt, en effet, la division reçut l’ordre d’aller occuper un des secteurs d’attaque. Le Padre, toujours optimiste, entrevoyait déjà des marches triomphales, mais le colonel lui