Page:Maurois - Les Silences du colonel Bramble (Grasset 1918).djvu/222

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de l’impératrice. La place Saint-Ferréol, ornée de draperies rouges et blanches et de guirlandes de verdure, offrait un coup d’œil magnifique. On avait élevé un arc de triomphe sur lequel on lisait :


« Augusto Napoleoni Augustœque Mariœ Ludovicœ Stratavilla semper fidelis. »

Quelques pages encore et l’on était en mars 1814 ; pendant six jours Estrées ne recevait pas de courrier de Paris, puis elle apprenait la déchéance de l’empereur.

« A 3 heures de l’après-midi, les magistrats, réunis à l’hôtel de ville, appelèrent les habitants au son des cloches. Le maire parut au balcon de la grande salle et y proclama l’adhésion de la Ville au retour des Bourbons. Les assistants accueillirent cette lecture par les cris mille fois répétés de « Vive le