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Il arrêta soigneusement le disque et le coucha avec amour dans son étui :
— Maintenant, messiou, je vais jouer Destiny Waltz.
On devinait au dehors les lueurs des fusées qui montaient et descendaient doucement ; le Padre et le docteur décrivaient encore leurs cadavres tout en manœuvrant prudemment les pièces d’ivoire du petit échiquier ; le canon et la mitrailleuse, coupant le rythme voluptueux de la valse, en firent une sorte de symphonie fantastique qu’Aurelle goûta assez vivement. Il continua sa lettre en vers faciles.
« La Mort passe ; le Destin chante
Vite, oublie-moi.
Tes robes noires sont charmantes :
Mets-les six mois.
Garde-toi de venir en pleurs
M’offrir des roses
Aux vivants réserve tes fleurs
Et toutes choses.