Page:Maury - Esquisse d'une loi réglant la police sanitaire en France.djvu/4

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C’est pour ces motifs que j’ai choisi ce sujet de thèse, me proposant de signaler les nombreuses réformes que me semble nécessiter notre législation sanitaire.

Atteindrai-je le but que je me propose ? Je n’ose l’espérer ; car les quelques opinions personnelles que j’essaierai d’émettre manqueront évidemment de cette sanction pratique qui est, on peut le dire, l’apanage exclusif d’une longue et sage expérience. Néanmoins, comme je me suis occupé, d’une manière spéciale, de cette partie de l’enseignement vétérinaire, il m’est permis de croire que mon travail ne sera, peut-être, pas tout à fait infructueux et que je pourrai signaler certaines mesures qui auraient pu échapper à la sagacité des membres éminents de la Commission instituée par le Gouvernement.

Je dois dire, en terminant ces quelques lignes préliminaires, que je me suis basé surtout sur les savantes leçons de notre professeur M. Lafosse, dont je conserverai toujours un excellent souvenir. J’ai consulté aussi la Pathologie du même auteur, la Police sanitaire de M. Reynal, l’excellent mémoire de Bernard sur le Typhus contagieux ainsi que la plupart des législations étrangères. Telles sont les sources principales auxquelles j’ai puisé les éléments de mon opuscule. Cuique suum.

Enfin, je ne quitterai pas la plume sans adresser mes remercîments à M. Mauri pour tous les conseils qu’il a bien voulu me donner.

J. M.