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LA FÉE DES ÉRABLES

tite peau d’ours qui était par terre, il sortit précipitamment.

Le nain attendait. Kondi lui dit qu’il était chassé pour toujours à moins de pouvoir retrouver la Flèche d’Or.

— « Laisse-moi penser un peu », dit le nain ; puis, après un instant de réflexion, il reprit :

— « Pour ce soir, en tous les cas, tu pourras rester chez moi, et demain, j’aurai sans doute songé à quelque plan pour toi. »

L’enfant suivit volontiers son bon ami. Rendus à un certain endroit du bois, ils s’arrêtèrent. Le nain frappa le sol… une ouverture parut, avec un petit escalier que tous deux descendirent rapidement.

Le nain avait un logis souterrain éclairé par de toutes petites lampes. Trois autres nains vivaient avec lui et paraissaient lui être soumis. Des branches de sapin, au parfum résineux, formaient quatre petits lits, quelques bancs minuscules et une table faite d’un tronçon d’arbre complétaient l’ameublement.

Le souper fut servi et Kondi eut sa place avec les petits bonshommes. Il causa gaiement avec eux, les amusant avec sa verve enfantine et ses