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LA FÉE DES ÉRABLES

mettre ses belles plumes sur la tête de mon ours ! »

— « N’aimerais-tu pas la punir en lui jetant quelque mauvais sort ? » questionna un autre nain.

— « Non », répondit l’enfant, « ça ferait de la peine à mon père à son retour. D’ailleurs c’est moi qui ai mérité la punition… mais j’aime tant à m’amuser… j’aime tant à jouer des tours ! Chez nous, j’ai toujours l’idée de faire des espiègleries… Mais, ça va changer, lorsque j’aurai trouvé la Flèche d’or. »

Les petits hommes se regardèrent en souriant et à ce moment, l’autre nain entra :

— « Eh bien, petit », dit-il, « as-tu songé qu’il te faut partir en voyage ? »

— « Pas encore », répondit Kondi, « mais si tu es assez bon de me donner des avis et m’indiquer le chemin à suivre, je suis prêt à partir dès maintenant. »

— « Alors, » dit le nain, « parce que tu es un bon enfant, quoique trop espiègle, je veux t’aider. La Flèche d’Or a été volée à ton père par un sorcier qui voulait en faire don à la Sorcière des Érables, qu’il aimait beaucoup. Cette Flèche