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LA FÉE DU CAP DIAMANT

— « Vite ! un médecin ! Va ! Tâche d’en trouver un tout de suite », dit-il à l’Indien. « L’enfant est bien malade ! elle délire ! »

Mais lorsque le médecin arriva, il était trop tard !… Avec un sourire de bonheur sur les lèvres, Louise était partie pour toujours… Dans sa petite main crispée l’on trouva un minuscule diamant…

Pierre fut inconsolable, car il aimait la frêle enfant comme si elle eut été vraiment sienne.

Il garda Tippecondac chez lui et le vieux Huron ne se lassait jamais d’entendre parler de la chère petite disparue.

Bien des années plus tard, un groupe d’enfants était à jouer à l’endroit même où, dans le lointain passé le Huron blessé avait fait la rencontre de la fillette française. L’un d’eux vit briller quelque-chose sur le sol ; il le ramassa, c’était un petit diamant… Plus tard, et à plusieurs reprises, d’autres pierres semblables furent trouvées, et la petite montagne devint presque fameuse !

Ces pierres n’avaient pas de valeur réelle, mais elles étaient jolies et brillantes et faisaient la joie des enfants qui les trouvaient.

Même de nos jours, le cap où la Fée jeta à