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XIII




MARCEL était convalescent. On lui permettait maintenant de se lever un peu tous les jours et de s’asseoir dans un fauteuil. Il pouvait lire et même recevoir des visites. Il prenait de la nourriture et ses forces revenaient. Le curé Roussel avait repris le chemin de Val-Ombreux, satisfait de voir son pupille en voie de parfait rétablissement.

De temps en temps, monsieur Comtois venait voir le malade et un jour, il amena Isabelle. Lorsqu’elle entra à la suite de son père dans sa chambre d’hôpital, la pâle figure du convalescent s’illumina d’un sourire ému et il tendit vers elle ses deux mains amaigries.

— Marcel ! Que je suis heureuse de vous voir mieux ! dit-elle affectueusement en lui serrant les mains. Voyez, je vous ai apporté ces violettes de Parme que vous aimez tant, elles parfumeront votre chambre ! Où puis-je les mettre ?

— La gentille garde qui me soigne si bien, va les