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LA BLESSURE

— Marcel, papa et Gilles sont dans la bibliothèque… allons leur dire votre… notre grande nouvelle !

— Oui, dit Marcel, mais avant ça, il me faut sceller sur vos lèvres ce bonheur inespéré… chère, chère petite fiancée, dit-il, en lui donnant un long baiser…

Monsieur Comtois reçut avec affabilité ce jeune homme qu’il aimait bien. Il avait approuvé sa décision, lorsqu’il avait résolu de renoncer à Isabelle. Tout en admirant sa franchise, il espérait que Marcel persévérerait dans sa résolution. Cependant, il était bien décidé de ne pas s’opposer au mariage de sa fille, si elle persistait, le voyage fait, à ne vouloir épouser que lui.

Il remarqua l’air rayonnant d’Isabelle, ses joues vermeilles, ses yeux lumineux…

— Papa… Marcel a quelque chose à te dire… et à toi Gilles !

— Oui, monsieur Comtois, dit le jeune homme. J’aurais quelque chose à vous faire voir et quelque chose à vous demander !

— Très bien, asseyez-vous… je suis tout oreilles !

— Papa, je me sauve, dit Isabelle… et tiens, je