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Page:Maxine - Le vendeur de paniers, 1936.djvu/38

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le vendeur de paniers

cries, j’ai un gros couteau dans ma poche, et je te couperai la langue !

La pauvre petite, tremblante, affolée, cessa de crier et se débattre ; elle demeura immobile, serrant la poupée sur son cœur, et ne comprenant rien à ce qui lui arrivait…


Pierre Lecomte habitait une maison, rue Saint-Denis où il avait chambre et pension. De bonne heure, le lendemain, au moment où il allait prendre le déjeuner qu’on venait de lui apporter, il entendit frapper à sa porte…

C’était le petit boiteux… pâle, énervé…

M’sieur Pierre, commença-t-il, j’suis venu vous demander conseil, Mariette… il s’arrêta, incapable de continuer.

Pierre le fit asseoir, le calma un peu, et lui dit :

— Parle, mon ami ; qu’y a-t-il à propos de Mariette ?

Ripaul retrouva sa voix :

— Elle est disparue depuis hier soir !

— Disparue ? Où était-elle ?