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Page:Maxine - Le vendeur de paniers, 1936.djvu/94

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le vendeur de paniers

— Toi, maman, tu peux bien garder la petite pour quelques jours, n’est-ce pas ? disait Pierre à sa mère.

— Sans doute, tiens, je la garderai jusqu’à Noël, dans une quinzaine. Après les fêtes, nous verrons.

Le juge Pasteur restait silencieux.

Lorsque les deux enfants revinrent de la ferme, le juge et Pierre se préparaient à retourner à Montréal. Quand Mariette s’aperçut que son Papa Noël allait s’en aller, elle se jeta par terre, dans une crise de larmes ! Le juge la releva ; alors l’enfant mit ses deux bras autour du cou de son protecteur et posa sa joue près de la sienne, en disant :

— Papa Noël, ze veux lester avec vous. Z’vas pleuler tout les zou’ si vous pa’tez sans moi !

— Mais tu auras Ripaul, chérie !

— Oui, mais ze veux vous aussi, hein Ripaul ?

Celui-ci hocha la tête, ne sachant que répondre, tandis que Pierre souriait, amusé.

Alors madame Lecomte dit à l’enfant :