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une bataille au désert

— Grand comme toi à peu près, avec une longue barbe noire tombant jusque sur sa poitrine.

— Oh ! c’est lui ! Hamdoul illah ! enfin nous sommes sur sa trace ! Réjouissez-vous avec moi, vous tous ! Aujourd’hui nous ferons un festin pour tous, amis et ennemis ! Combien de temps s’est-il écoulé depuis que tu lui as parlé ?

— Six semaines.

— Je te remercie. Six semaines ! le temps est long, mais nous ne tarderons plus. Je vais aller le chercher, et, quand je devrais mettre tout à feu et à sang dans Amadiah, je le ramènerai !

« Hadji Émir Kara ben Nemsi, viens-tu avec moi ? Nous abandonneras-tu, quand il s’agit de retrouver mon fils ?

— J’irai avec toi.

— Qu’Allah te bénisse ! Je vais faire publier la nouvelle par tout le camp, partout. »

Il s’éloigna fort agité, tandis que Halef me demandait :

« Est-ce vrai, Sidi, que tu veux l’accompagner ?

— Oui, certainement.

— Sidi, me permets-tu de te suivre ?

— Et ta jeune femme, Halef ?

— Hanneh est entre bonnes mains ; toi, Sidi, il te faut un serviteur ; laisse-moi te suivre.

— Viens donc ; mais auparavant demande la permission aux cheikh Mohammed et Malek. »


FIN