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Les deux roses.




Je croyais qu’à toujours étaient closes les portes
Sur les dernières fleurs de mon rêve orgueilleux.
Sans prévoir que vers moi se lèveraient tes yeux,
Je pensais n’aimer plus désormais que les mortes.


Je savais que l’oiseau des brumes a chanté
Et que nous approchons de la fin de l’automne ;
Mais, dans le beau parterre ou le rosier s’étonne,
Ta charmante venue a ramené l’été.