Page:Mazade - L’Ardent voyage, 1921.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.







Tombe provençale.




Heureux celui qui, le cœur zélé,
L’âme naïve et la lèvre fraîche,
Frappé soudain de l’ardente flèche,
Meurt où l’amour l’avait appelé.


Sur le jardin léger de sa tombe
Se marîra le myrte au cédrat.
Une fontaine y murmurera
Où vous verrez boire la colombe.