Page:Mazières - Parallèle entre la fièvre typhoïde de l’homme et la thyphose des animaux.djvu/27

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Etiologie. — L’étiologie de la maladie est encore inconnue. Les uns l’attribuent à un empoisonnement miasmatique. Ils disent que ces miasmes circulent dans l’économie au moyen des lymphatiques.

D’autres que c’est une maladie de l’estomac, une maladie du sang, un exanthéme de la muqueuse intestinale, une fièvre pernicieuse.

D’autres, enfin, disent que la nature de la maladie est la même que pour les affections varioliques.

Contagion. — Elle a été admise par beaucoup d’auteurs parmi lesquels nous citerons Louis, Gauthier, Pierry, Ragaine, etc. M. Ferrus cite une épidémie typhoïde qui régna dans une maison centrale (Nord). Les médecins des campagnes sont convaincus de la contagion. Les médecins anglais disent que le typhus fever est contagieux.

À Paris, une épidémie a éclaté au mois de février 1853.

D’autres praticiens nient la contagion, la plupart de ceux-là sont placés dans de grands centres de population, où il est très difficile de suivre la marche de l’épidémie.

Causes. — La maladie est attribuée à une foule de causes. On a invoqué les variations atmosphériques, les météores ignés, les tremblements de terre, les inondations. Les changements survenus dans nos mœurs, peut-être la vaccine, la malpropreté des villages ; les temps humides, le froid, la mauvaise qualité d’aliments les excès alcooliques, les fatigues exagérées, les commotions physiques, l’insolation, l’acclimatation, la jeunesse sont autant de causes qu’on croit prédisposantes et occasionnelles de la maladie.

Anatomie pathologique. — Les lésions qu’on trouve à l’autopsie sont celles de l’intestin. L’altération pathologique