Page:Mazières - Parallèle entre la fièvre typhoïde de l’homme et la thyphose des animaux.djvu/29

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face de ce tissu sous-muqueux, se trouve un dépôt de matières fibrineuses jaunâtre ; cela ne s’observe que très rarement.

Les glandes de Peyer sont presque les seules où l’on trouve du tissu réticulé : on en rencontre aussi, mais très peu, sur les acini ou bien sur les follicules isolés, seuls altérés.

Le nombre de plaques malades est variable, tantôt une seule, tantôt plusieurs. Tous les follicules ne sont pas attaqués en même temps. La maladie affecte l’iléon ou la valvule iléo-cœcale, de là les lésions s’irradient. Le point où la maladie à son principal siège de l’iléon, c’est celui opposé au mésentère.

Les glandes de Brunner du gros intestin sont atteintes, les follicules sont hypertrophiés, ils diminuent de grosseur du cœcum jusqu’au rectum.

L’ulcération est une terminaison fréquente de la maladie. Elle attaque les glandes de Peyer, mais celles de Brunner en sont rarement attaquées. L’ulcération s’établit de deux manières, elle commence : 1o par le ramollissement de la couche jaunâtre qui est au-dessous des plaques gaufrées, la muqueuse se conserve sans altération ; 2o par la muqueuse, et gagne de proche en proche les autres parties constituantes de la paroi intestinale.

L’ulcération des follicules est à peu près la même que celles des glandes.

Les ulcères de l’intestin se débarrassent des eschares et se présentent alors sous différentes manières : 1o la muqueuse est seulement détruite ; 2o de toutes les membranes des parois de l’intestin ; il ne reste plus que le péritoine qui finit, lui aussi, par être perforé par le travail ulcératif ou par la gangrène.