Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, IV.djvu/388

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LE BRÉSILIEN.

Je m’en vais, je m’en vais.

GARDEFEU, le retenant aussi.

Ce sera sérieux… mais puisque on vous dit que ce sera sérieux !…

LE BRÉSILIEN.

C’est entendu !

LE BARON.

C’est entendu ?

BOBINET.

Commençons, alors.

LE BRÉSILIEN.

Commençons. J’ai une idée. Nous éteignons tout dans ce cabinet.

BOBINET.

Bien.

LE BRÉSILIEN.

Nous y laissons ces deux messieurs tout seuls, chacun avec un petit couteau comme celui-ci.

Il tire deux énormes couteaux de sa ceinture.

BOBINET.

Bien !… très bien cela !

LE BRÉSILIEN.

Nous nous en allons, nous fermons les portes, nous allons souper gaiement, et, demain matin, avant de partir, nous venons constater le résultat.

BOBINET, au baron et à Gardefeu.

Pas mal du tout !… Ça vous va-t-il, ça ?

LE BARON.

Peuh !

GARDEFEU.

Peuh !