Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/174

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FALSACAPPA.

Ah ! tes intentions sont ?…

FRAGOLETTO.

Comme le regard de ta fille !… C’est sa main que je viens te demander.

FIORELLA.

Oh ! tout de suite, papa, tout de suite !…

FALSACAPPA, allant à sa fille.

Qu’est-ce que c’est ?… La main de ma fille à un…

FRAGOLETTO.

À un honnête homme, n’est-ce pas ?… C’est une idée qui ne t’entre pas dans la cervelle… Attends donc, chef, attends donc… je comprends tous les genres d’amour-propre… tu es un coquin… (Mouvement de Falsacappa.) tu veux pour gendre un coquin.

FALSACAPPA.

Eh bien, oui, je crois que j’aimerais mieux ça !

FRAGOLETTO.

Qu’a cela ne tienne !… je désire m’engager dans ta bande.

FALSACAPPA.

Jeune présomptueux !

FIORELLA.

Comme il m’aime !… ah ! comme il m’aime !

FRAGOLETTO.

D’autant plus que c’est ce que j’ai de mieux à faire maintenant, puisque tu as tout pris chez moi… ici, au moins, j’ai la chance de remettre peu à peu la main sur toutes mes petites affaires… (Allant à Barbavano.) Ainsi, monsieur, vous, là-bas, vous avez mes bretelles et mon chapeau… (Allant à Pietro qui rit.) Vous, monsieur, qui